Le journal de Mamounette

Le ciel ensoleillé de cette fin août nous fait doucement glisser de l'étape vacances les pieds en éventail à l'étape rentrée le nez dans le guidon.Les vitrines petit à petit perdent leurs couleurs acidulées pour se parer de tonalités moins estivales. Dans les grandes surfaces, dans les rayons des magasins, la rentrée a pris place. Les cartables, les sacs à dos, les trousses, les founitures d'école, les tenues de la rentrée deviennent la priorité des parents et surtout des enfants de retour de vacances.

Le cartable...

Dans quelques jours, pour certains enfants l'heure de la rentrée avec la première sonnerie va retentir, les premiers camarades, la première journée de classe... que de moments inoubliables à venir, d'émotions autant pour les petits que pour les grands... Et pour préparer ce passage, on passe tous par la case préparatifs avec en haut de liste : le fameux cartable.

Objet ringard il y a encore quelques années au profit du sac à dos plus pratique, le cartable revient en force  pour le plaisir des grands comme des petits.

Il avait en effet déjà conquis certaines grandes marques de maroquinerie (Mulberry, Lancaster...) déjà la saison précédente. Alors pour la rentrée, il s'adapte à toutes les envies : couleurs flashies, matières vernie ou synthétique, avec ou non surpiqûre à motifs... Bref, le cartable est le it-bag de la rentrée !

Voici un avant-goût des collections à découvrir :

Pour les petits dès la maternelle

Et pour les plus grandes...

A Paris, les parcs ne manquent pas, les aires de jeux adaptés pour nos jeunes pousses se multiplient et changent : le simple bac à sable ou la double balançoire ont donné place à des jeux variés adaptés à l'évolution des enfants... Pour autant, difficile de trouver une carte qui les répertorie ou un site qui les présente. Voici un petit état des lieux très personnalisé des parcs parisiens : cap au nord et à l'est !

Comment trouver l'aire de jeux qui lui ressemble ? qui vous permettra de passer un bon moment ensemble ? Du haut de ses 3 ans, ma fille a déjà testé pas mal de parcs dans la capitale :

Fini les chaussures usées, les chutes et blessures sur le gravier...

Le sol des aires de jeux se compose de plus en plus de dalles en caoutchouc qui amortissent l'apprentissage de la motricité des enfants. Leur couleur vive et leur effet 3D apportent de nouvelles sensations... et facilitent la découverte des activités.

• Le parc Montholon, rue la Fayette (10e), propose 2 aires de jeux pour les tout-petits (jusqu'à 2 ans) et les petits avec ce sol adapté et des structures de jeux ludiques mêlant glisse : tobogan de différentes tailles, balançoires sur ressort, escalade : à partir de murs en cordes, en bois avec des points... Des parcours sportifs et ludiques pour faire grandir les enfants.

Des parcours de jeux instructifs

Dans l'ouest de Paris, on trouve nicher dans la verudre des aires de jeux aux allures étonnantes : 

• Le square de la Roquette, rue de la Roquette (11e), propose particulièrement pour les grands (à partir de 8 ans), une tour de laquelle jaillit une multitude de tubes d'acier qui par leur hauteur rivalise avec l'urbanisme parisien. Sensations fortes assurées ! Pour les plus petits, des ponts de corde, des tobogans ou des petites cabanes permettent de passer un agréable moment les pieds dans le sable dès que le temps le permet.

• Boulevard Richard Lenoir entre la Bastille et le boulevard Voltaire (11e), on trouve une multitude d'aires de jeux que les enfants peuvent explorer et appréhender au fil de la promenade. Un véritable parcours autant pour les enfants que pour les parents qui renforcent leurs acquisitions en matière d'équilibre, de synchronisation des mouvements...

Un lieu de rencontres

Le quartier des Batignolles (17e) s'est métamorphosé ces dernières années. Entre la rue Cardinet, deux nouveux quartiers se font face :

- d'un côté, le quartier traditionnel avec le square des Batignolles : petit bout de campagne, sorti de terre au début du 19e siècle : ses pelouses vertes, le bruit de l'eau s'écoulant le long des cascades, les marres avec ses canards et autres espèces de palmipèdes, apportent aux jeunes et aux moins jeunes citadins une belle promenade au cœur de la nature. Deux espaces de jeux ludiques adaptés aux tout-petits et au plus grands viennent boucler le parcours ;

- de l'autre côté, le quartier flambant neuf Clichy-Batignolles, avec son parc Martin Luther King : un superbe écrin de verdure aménagé en fonctions des envies des enfants et des adolescents et notamment avec ses deux rampes de glisse, les sportifs ou les promeneurs avec ses allées arborées et ses coins de repos ombragés... Un nouvel espace à découvrir...

Cet état des lieux sera agrémenté au fil des mois, des saisons...

A vous de partager votre expérience et de me communiquer les préférences de vos bouts de chou !

Haut comme trois pommes, un sac à dos gigantesque sur les épaules, les enfants dès leur 2 ans sont-ils tous prêts à investir l'école et sa semaine de 5 jours, 10 heures par jour ?

Cette question revient au goût du jour alors même que le ministère de l'Education nationale souhaite mettre en œuvre dès la rentrée de septembre 2013 la scolarisation des moins de 3 ans, une des promesses du président de la république, François Hollande, pendant sa campagne.

Alors pour ou contre..., le débat est ainsi lancé.

Une réponse à l'inégalité des chances et à l'échec scolaire dans les milieux les plus défavorisés, argue le gouvernement...

La scolarisation des enfants de moins de 3 ans n'est pas une idée nouvelle. En 1989, elle avait été abordée avec la loi sur l'école maternelle : elle le permet mais n'est pas appliquée dans les faits. La circulaire ministérielle annonce pour cela un accueil adapté aux tout-petits : recrutement et formation de professeurs (7 000 postes sur le quinquennat), adaptation des locaux (pas d'étage, coin repos, espaces ludiques...), structure mixte et acueil souple des enfants (présence d'au moins 1/2 journée) et surtout une rentrée échelonnée. Les enfants pourront donc être scolarisés en cours d'année scolaire.

L'école est-elle vraiment en adéquation pour un enfant de 2 ans ?

Pour les professionnels de la santé, la réponse ne semble pas si évidente. Le développement de l'enfant étant au coeur de la réponse.

Selon Gisèle Haag, pédopsychiatre, la 3e année de vie marque la fin d'un cycle qui va de la naissance à l'acquisition du "je". L'enfant pense avec son corps et les objets qui l'entourent. Son identité se développe avec un difficile passage du "à moi" au "je" vers 2,5 ans. Il s'agit là d'une étape cruciale dans le développement de l'enfant. Après cette étape, l'enfant semblerait près à sortir d'une structure moins encadrée pour grandir et s'accomplir.

Un avis partagé par la psychologue Béatrice Copper-Royer «L’école maternelle ne ressemble en rien aujourd’hui aux 'jardins d’enfants' d’antan, et n’a de 'maternelle' que le nom. Elle est déjà parfois rude pour des enfants de tout juste 3 ans qui se sentent perdus dans des classes parfois très chargées et bruyantes, avec un enseignant, le plus souvent formidable et plein de bonne volonté, mais qui ne peut pas répondre individuellement aux besoins affectifs de ces enfants qui sont encore très en demande d’une attention personnalisée et soutenue», expliquet-t-elle sur LeMonde.fr.

Pour le psychologue scolaire Jean-Luc Aubert. «Cette mesure est souhaitable pour les enfants fragiles. J'entends par là, ceux qui n'ont pas un niveau culturel suffisant pour comprendre ce qui se dit autour d'eux car  maîtriser dès l'enfance les bases du langage est très important. Or, aujourd'hui, si l'on en croit les études de pyscholinguistiques, 15 à 20 % des enfants en maternelle n'ont pas un langage suffisant pour comprendre ce qui se passe autour d'eux», ajoute-t-il, interrogé par Terrafemina.com.  

Pour certaines familles, l'expérience de l'école s'est faite naturellement dès les 2,5 ans de leur progéniture et semblent très satisfaits. C'est le cas notamment pour les familles de la région de Bretagne.Si en 2010, 13,6 % des enfants de moins de 3 ans en France sont scolarisés, dans le Morbihan la proportion grimpe à plus de 45 %. et dans ce département, par exemple entre 400 et 500 enfants de moins de 3 ans seraient scolarisés cette année, de tout jeunes élèves qui ne font pourtant pas partie des chiffres de l'Education nationale

En tant que maman, je pense que l'école est une étape enrichissante quand l'enfant est prêt à vivre en collectivité et à se débrouiller avec les petites choses du quotidien. La propreté est d'ailleurs une obligation incontournable...
Et puis, on apprend plus vite au contact des autres surtout quand on a été gardé à domicile ou pas par une assistante maternelle ou que l'enfant n'a ni frère et sœur.

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